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Par fleurdetiaree le 27 Septembre 2007 à 10:29
Ami, je n'ai Laquais, ni Page, Qui bien sût faire mon message, Ne telle chose raconter Que me sens au cerveau monter En cette plaine, et bel espace. Mon Dieu, comme le monde passe En oisiveté par simplesse ! Ne voit-on point tant de sagesse Que le plus fol demeure maître ? Il n'y a rien si beau, que d'être Auprès de quelque beau donneur. Serait-ce pas grand déshonneur De la laisser ainsi pucelle ? Je ne dis pas que ce fût elle Qui m'a donné l'occasion. Cherchons autre occupation Pour parvenir à la légère : Car volontiers une étrangère Sera toujours la mieux venue, Pour autant que, quand elle est nue, Elle change d'accoutrement : Comme celui qui point ne ment, Quand il s'excuse sur un compte. Nul n'est tenu de rendre compte - Après la paye - du reçu. Ô qu'il est bien pris, et déçu, Le doux Pigeon aux Tourterelles ! Laissons cela : ce sont querelles Que les Grecs eurent aux Troyens. On ne vit onc tant de moyens Depuis que le tabourin sonne. Qui saurait comme l'eau de Saône Fait le beau teint aux Damoiselles, Tant de peine ne prendraient celles À distiller pour se noircir - Je voulais dire : à s'éclaircir - Leur blanche et délicate peau. À mal juger ne faut appeau : Puis qu'on n'en paye que l'amende : Celui qui me doit, me demande ! Mais c'est chose par trop notoire, Que l'on nous peut bien faire croire, Qu'une robe faite à l'antique Ne montre le corps si étique, Bien qu'il soit un petit trop juste Pour courtisaner à la buste. Mais j'en croirais plus tôt la preuve De son ami, quand il la treuve Sur le fait de la piperie. C'est ce qui perd la confrérie De saint Amour, qui nous surprend, Puis qu'en lieu de donner on prend. Or à Dieu donc, lâche journée, Puis qu'elle est jà tant séjournée, Que l'on n'en corne plus la prise : Tant y va le pot qu'il se brise, Qui nous fait après bon métier. S'elle savait bien le métier, On ne craindrait point le danger De ce plaidoyeur étranger : Mais qu'on le plume sans mentir Avant qu'il le puisse sentir.
Pernette du Guillet(1520-1545)
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Par fleurdetiaree le 26 Septembre 2007 à 18:21
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Par fleurdetiaree le 25 Septembre 2007 à 20:22
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Par fleurdetiaree le 24 Septembre 2007 à 20:40
Une amitié brisée c'est un visage oublié
une pensée évanouie dans la noirceur de la nuit
Une amitié brisée c'est une parole sans mot
une promesse, un serment étouffé dans le vent
Une amitié brisée c'est une joie perdue
un bien qui s'est cassé et que l 'on ne peut raccorder
Une amitié brisée c'est une lueur qui s'éteind
là bas dans le lointain , noyée dans le chagrin
Une amitié brisée c'est des pleurs étouffés
dans les profondeurs de ton oreiller
et une amitié brisée c'est un adieu sans au revoir
un acte dépourvu de sens.....
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Par fleurdetiaree le 23 Septembre 2007 à 13:57
Cette fille au regard si doux
qui peut vous rendre fou d'un seul coup
yeux couleurs noisettes
expose toutes ses recettes
sourire radieux met en valeur ses yeux
doux cheveux longs m'inspirent que du bon
visage de joie doux comme la soie
des yeux pleins de tendresse
un regard de déesse.....
.....De Maos pour www.Alazais.net
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