• Regarde tous ceux qui sont autour de toi

    ce sont tes parents, tes amis

    ceux que tu garderas toute ta vie

    pourtant il yen a que tu ne vois pas

    c'est un ange juste pour toi

    il a décidé de prendre soin de toi

    mais sans le faire ici bas.

    Mon adorable bébé

    dieu comme nous n'a pu résister

    il veut que toi aussi de son amour

    tu fasses partie, l'ange qui est la juste pour toi

    Maidera à veiller sur toi

    et tous autant que nous sommes

    te guiderons pour devenir un grand homme

    ....Poeme fait par Hélèn


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  • N'oubliez pas de signer mon livre d'or merci bon dimanche à tous

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  • Un homme de 92 ans, petit, très fier, habillé et bien rasé tous les matins à 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffés, malgré qu'il est légalement aveugle, déménage dans un foyer pour personnes âgées. Sa femme de 70 ans est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison. Après plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prête. Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau. - Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien. - M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu. " Cela n'a rien à voir, a-t-il répondu. Le bonheur est quelque chose que tu décides à l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois. C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre. C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil. J'ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassé tout au long de ma vie. La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation à remplir mon compte en banque, car je dépose encore. " Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux : 1. Libérez votre coeur de la haine, 2. Libérez votre tête des soucis, 3. Vivez simplement, 4. Donnez plus, 5. Attendez-vous à moins.

     Anonyme


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  •  Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu'une amante fidèle, Jettent une plainte éternelle Sur ces poétiques débris. Que j'aime à flotter sur ton onde. A l'heure où du haut du rocher L'oranger, la vigne féconde, Versent sur ta vague profonde Une ombre propice au nocher ! Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile, Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. Ah! berce, berce, berce encore, Berce pour la dernière fois, Berce cet enfant qui t'adore, Et qui depuis sa tendre aurore N'a rêvé que l'onde et les bois! Le Dieu qui décora le monde De ton élément gracieux, Afin qu'ici tout se réponde, Fit les cieux pour briller sur l'onde, L'onde pour réfléchir les cieux. Aussi pur que dans ma paupière, Le jour pénètre ton flot pur, Et dans ta brillante carrière Tu sembles rouler la lumière Avec tes flots d'or et d'azur. Aussi libre que la pensée, Tu brises le vaisseau des rois, Et dans ta colère insensée, Fidèle au Dieu qui t'a lancée, Tu ne t'arrêtes qu'à sa voix. De l'infini sublime image, De flots en flots l'oeil emporté Te suit en vain de plage en plage, L'esprit cherche en vain ton rivage, Comme ceux de l'éternité. Ta voix majestueuse et douce Fait trembler l'écho de tes bords, Ou sur l'herbe qui te repousse, Comme le zéphyr dans la mousse, Murmure de mourants accords. Que je t'aime, ô vague assouplie, Quand, sous mon timide vaisseau, Comme un géant qui s'humilie, Sous ce vain poids l'onde qui plie Me creuse un liquide berceau. Que je t'aime quand, le zéphire Endormi dans tes antres frais, Ton rivage semble sourire De voir dans ton sein qu'il admire Flotter l'ombre de ses forêts! Que je t'aime quand sur ma poupe Des festons de mille couleurs, Pendant au vent qui les découpe, Te couronnent comme une coupe Dont les bords sont voilés de fleurs! Qu'il est doux, quand le vent caresse Ton sein mollement agité, De voir, sous ma main qui la presse, Ta vague, qui s'enfle et s'abaisse Comme le sein de la beauté! Viens, à ma barque fugitive Viens donner le baiser d'adieux; Roule autour une voix plaintive, Et de l'écume de ta rive Mouille encor mon front et mes yeux. Laisse sur ta plaine mobile Flotter ma nacelle à son gré, Ou sous l'antre de la sibylle, Ou sur le tombeau de Virgile : Chacun de tes flots m'est sacré. Partout, sur ta rive chérie, Où l'amour éveilla mon coeur, Mon âme, à sa vue attendrie, Trouve un asile, une patrie, Et des débris de son bonheur, Flotte au hasard : sur quelque plage Que tu me fasses dériver, Chaque flot m'apporte une image; Chaque rocher de ton rivage Me fait souvenir ou rêver... 

    ....Alphonse de Lamartine 


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  •  N'écoute plus l'archet plaintif qui se lamente Comme un ramier mourant le long des boulingrins ; Ne tente plus l'essor des rêves pérégrins Traînant des ailes d'or dans l'argile infamante. Viens par ici : voici les féeriques décors, Dans du Sèvres les mets exquis dont tu te sèvres, Les coupes de Samos pour y tremper tes lèvres, Et les divans profonds pour reposer ton corps. Viens par ici : voici l'ardente érubescence Des cheveux roux piqués de fleurs et de béryls, Les étangs des yeux pers, et les roses avrils Des croupes, et les lys des seins frottés d'essence Viens humer le fumet  et mordre à pleines dents À la banalité suave de la vie, Et dormir le sommeil de la bête assouvie, Dédaigneux des splendeurs des songes transcendants.

    ...Jean Moréas


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