•  « À ceux que j'aime... et ceux qui m'aiment » Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, Laissez-moi partir, J'ai tellement de choses à faire et à voir Ne pleurez pas en pensant à moi, Soyez reconnaissants pour les belles années, Je vous ai donné mon amitié, Vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous m'avez apporté. Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré, Maintenant, il est temps de voyager seul. Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés pour quelque temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, Je ne suis pas loin, et la vie continue... Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai, Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là, Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement La douceur de l'amour que j'apporterai. Et quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir. Absent de mon corps, présent avec Dieu. N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas, Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière que traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d'automne, Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l'étoile qui brille dans la nuit, N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis pas là, Je ne suis pas mort.

     (prière indienne)


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  •  Près du pêcheur qui ruisselle, Quand tous deux, au jour baissant, Nous errons dans la nacelle, Laissant chanter l'homme frêle Et gémir le flot puissant ; Sous l'abri que font les voiles Lorsque nous nous asseyons, Dans cette ombre où tu te voiles Quand ton regard aux étoiles Semble cueillir des rayons ; Quand tous deux nous croyons lire Ce que la nature écrit, Réponds, ô toi que j'admire, D'où vient que mon cœur soupire ? D'où vient que ton front sourit ? Dis ? d'où vient qu'à chaque lame, Comme une coupe de fiel, La pensée emplit mon âme ? C'est que moi je vois la rame Tandis que tu vois le ciel ! C'est que je vois les flots sombres, Toi, les astres enchantés ! C'est que, perdu dans leurs nombres, Hélas, je compte les ombres Quand tu comptes les clartés ! Chacun, c'est la loi suprême, Rame, hélas ! jusqu'à la fin. Pas d'homme, ô fatal problème ! Qui ne laboure ou ne sème Sur quelque chose de vain ! L'homme est sur un flot qui gronde. L'ouragan tord son manteau. Il rame en la nuit profonde, Et l'espoir s'en va dans l'onde Par les fentes du bateau. Sa voile que le vent troue Se déchire à tout moment, De sa route l'eau se joue, Les obstacles sur sa proue Écument incessamment ! Hélas ! hélas ! tout travaille Sous tes yeux, ô Jéhovah ! De quelque côté qu'on aille, Partout un flot qui tressaille, Partout un homme qui va ! Où vas-tu ? — Vers la nuit noire. Où vas-tu ? — Vers le grand jour. Toi ? — Je cherche s'il faut croire. Et toi ? — Je vais à la gloire. Et toi ? — Je vais à l'amour. Vous allez tous à la tombe ! Vous allez à l'inconnu ! Aigle, vautour, ou colombe, Vous allez où tout retombe Et d'où rien n'est revenu ! Vous allez où vont encore Ceux qui font le plus de bruit ! Où va la fleur qu'avril dore ! Vous allez où va l'aurore ! Vous allez où va la nuit ! À quoi bon toutes ces peines ? Pourquoi tant de soins jaloux ? Buvez l'onde des fontaines, Secouez le gland des chênes, Aimez, et rendormez-vous ! Lorsque ainsi que des abeilles On a travaillé toujours ; Qu'on a rêvé des merveilles ; Lorsqu'on a sur bien des veilles Amoncelé bien des jours ; Sur votre plus belle rose, Sur votre lys le plus beau, Savez-vous ce qui se pose ? C'est l'oubli pour toute chose, Pour tout homme le tombeau ! Car le Seigneur nous retire Les fruits à peine cueillis. Il dit : Échoue ! au navire. Il dit à la flamme : Expire ! Il dit à la fleur : Pâlis ! Il dit au guerrier qui fonde : — Je garde le dernier mot. Monte, monte, ô roi du monde ! La chute la plus profonde Pend au sommet le plus haut. — Il a dit à la mortelle : — Vite ! éblouis ton amant. Avant de mourir sois belle. Sois un instant étincelle, Puis cendre éternellement ! — Cet ordre auquel tu t'opposes T'enveloppe et t'engloutit. Mortel, plains-toi, si tu l'oses, Au Dieu qui fit ces deux choses, Le ciel grand, l'homme petit ! Chacun, qu'il doute ou qu'il nie, Lutte en frayant son chemin ; Et l'éternelle harmonie Pèse comme une ironie Sur tout ce tumulte humain ! Tous ces faux biens qu'on envie Passent comme un soir de mai. Vers l'ombre, hélas ! tout dévie. Que reste-t-il de la vie, Excepté d'avoir aimé ! Ainsi je courbe ma tête Quand tu redresses ton front. Ainsi, sur l'onde inquiète, J'écoute, sombre poète, Ce que les flots me diront. Ainsi, pour qu'on me réponde, J'interroge avec effroi ; Et dans ce gouffre où je sonde La fange se mêle à l'onde... — Oh ! ne fais pas comme moi ! Que sur la vague troublée J'abaisse un sourcil hagard ; Mais toi, belle âme voilée, Vers l'espérance étoilée Lève un tranquille regard ! Tu fais bien. Vois les cieux luire. Vois les astres s'y mirer. Un instinct là-haut t'attire. Tu regardes Dieu sourire ; Moi, je vois l'homme pleurer !

    ....Hugo


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  • Et n'oubliez pas que jai un livre d'or hein (sourire) merci pour vos visites

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  • Texte écrit par une vieille dame terminant sa vie en "gériatrie".

     Les soignants ont retrouvé cette lettre sous son oreiller après son décès...02-2OO2 Que vois-tu, toi qui me soignes, que vois-tu ? Quand tu me regardes, que penses-tu ? Une vieille femme grincheuse, un peu folle, le regard perdu, qui bave quand elle mange et ne répond jamais quand tu dis d'une voix forte "essayez" et qui semble ne prêter aucune attention à ce qu'elle fait... Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise, le bain et les repas pour occuper la longue journée. C'est ça que tu penses, c'est ça que tu vois ? Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi. Je vais te dire qui je suis, assise là, tranquille, me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux... je suis la dernière des dix, avec un père, une mère; des frères, des soeurs qui s'aiment entre eux... Une jeune fille de seize ans, des ailes aux pieds, rêvant que bientôt elle rencontrera un fiancé... Déja vingt ans, mon coeur bondit de joie au souvenir des voeux que j'ai fait ce jour-là. J'ai vingt-cinq ans maintenant et un enfant à moi, qui a besoin de moi, pour lui construire une maison... Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite; nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront... Quarante ans, bientôt il ne sera plus là, mais mon homme est à mes cotés et veille sur moi. Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés. Nous revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé. Voici les jours noirs, mon mari meurt. Je regarde vers le futur en frémissant de peur car mes enfants sont très occupés pour élever les leurs et je pense aux années et à l'amour que j'ai connus. Je suis vieille maintenant et la vie est cruelle et elle s'amuse à faire passer la vieille pour folle. Mon corps s'en va. Grâce et forme m'abandonnent. Et il y a une pierre là où jadis il y avait un coeur. Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure. Le vieux coeur se gonfle sans relâche. Je me souviens des joies et des peines. Et à nouveau je revis ma vie et j'aime .. Je repense aux années trop courtes et trop vite passées et accepte cette réalité implacable. Alors, ouvre les yeux, toi qui me regarde et qui me soigne. Ce n'est pas la vieille femme grincheuse que tu vois... Regarde mieux et tu verras...


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  •  En autant que nous le savons, nous ne passons sur cette terre qu'une seule fois et si nos vies sont frustrées, nos espoirs déraillées et nos rêves rendus impossibles, alors nous faisons face à une tragédie. Il faut sourire à la Vie et la Vie nous sourira. Il y a une chose pire que la solitude et c'est de ne plus avoir le désir de vivre et avoir perdu l'espoir dans la Vie. Il serait peut-être important de savoir ce qu'on fuit, ce qui nous fait peur et vers quoi nous courrons. Il faut être conscient de nos actes et de notre façon de penser pour devenir responsable de sa vie. Dans la vie, nous ne sommes pas coupable mais bien responsable de sa vie. Pour y parvenir, il faut être maître de sa vie, il faut se connaître intérieurement. C'est-à-dire dans sa vie personnelle et changer sa façon de voir la vie pour rétablir un meilleur contact avec la vie qui est là pour nous. Devant les épreuves, les difficultés, il faut toujours se référer à soi pour trouver la cause et les moyens de s'en sortir. Il serait important de se poser des questions: Qu'est-ce que je fais moi ici maintenant pour continuer ma route sur la terre? Qu'est-ce que je fais pour enlever les barrières qui m'empêchent de trouver mon droit de passage? Qu'est-ce qui m'empêche d'être une personne heureuse et de sourire à la vie? Il serait bon de penser que chaque journée est un privilège et une journée importante pour la vie qui m'appartient. Il faut toujours être ravi à la perspective d'une journée nouvelle, un nouveau départ et un nouvel effort. Avec un peu de magie et d'imagination nous parvenons à découvrir des joies nouvelles. Quand on ne fait rien dans le temps qui passe pour nous, il ne faut pas penser que demain nous apportera la joie de vivre. Il ne faut pas vieillir prématurément car c'est si long vieillir, ce n'est pas le nombre des années qui nous fait vieillir mais bien d'avoir mal vécu, d'avoir déserté son idéal de vie, d'avoir renoncé à la Vie et d'avoir négligé de se bâtir au jour le jour. L'essentiel, c'est d'aimer la vie que Dieu nous a donnée, d'apprécier tout ce que nous avons pour survivre et de croire dans la vie. Il faut aller à la recherche de la vie dans toute sa grandeur, ses richesses et ses beautés avec notre intelligence et notre capacité de bien vivre ses émotions qui nous rattachent à la vie et à la réalité. Avec un peu de créativité, d'imagination et d'estime de soi, cela nous permettra d'emprunter le chemin de l'inconnu avec confiance pour se rendre la vie agréable et intéressante. L'un des projets les plus importants que nous avons à réaliser sur terre (et Dieu sait que nous en avons des projets) c'est d'arriver à vivre et s'adapter pour survivre. Pour cela, il ne faut pas nourrir nos misères, nos chagrins, il ne faut pas vivre dans le passé pour se faire souffrir, parce que tout cela nous sépare de la vie et détruit nos énergies, nous rend insécure et dépendant des autres. Si le passé nous fait souffrir, il ne faut pas lui donner du pouvoir, sinon ça pourrait nous détruire physiquement, moralement et spirituellement. En décidant de vivre le présent avec ses bons et mauvais côtés, nous allons développer des pouvoirs d'agir, un regain d'énergie et sentirons que la vie veut servir. Non seulement cela pourra enrichir nos vies mais aussi celles des autres.

    ....Auteur inconnu


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