-
Comme tous les après-midi, ange sortit son beau cheval tornade pour une promenade dans la clairière. Avec lui, elle se rendait jusqu'au bout du petit chemin où elle avait droit d'aller seule. C'était son seul moment de tranquillité, car elle travaillait beaucoup avec son père qui était forgeron. Ce jour-là, en ramassant quelques fleurs pour sa maman, elle entendit un son de sabots sur la terre. Pourtant, elle y venait tous les jours et personne n'avait encore percé le silence de ses périples. Elle aperçut enfin la monture qui transportait un garçon à la chevelure brune. Effrayée, elle disparut un instant derrière tornade. Doucement, le garçon s'approcha du cheval et flatta sa crinière du revers de la main. L'animal semblait l'accepter. ange se décida donc à sortir de sa cachette. « Qui êtes-vous ? demanda-t-il, lorsqu'il vit les yeux perçants de la fille. - Et vous ? - phil. Puis-je connaître le nom que porte une si belle jeune fille ? - ange. » Le mystérieux garçon et ange passèrent le reste de la journée ensemble, à se balader à cheval. Comme dans les contes, ils s'arrêtèrent près du lac qui bordait la clairière. Ils s'assirent près de l'immense roche qui, de son point culminant, était le plus bel observatoire que puisse posséder la nature. Puis, la noirceur vint et ange dut bientôt rentrer pour ne pas inquiéter son père. phil prit sa main dans la sienne. « Je vous en prie, chère amie, ne m'oubliez pas et revenez ici demain. Sinon, je passerai ma vie entière à votre recherche. - Mon père est le forgeron du village. Et vous, qui êtes-vous vraiment ? - ... phil, prince du royaume. » Elle fut extrêmement surprise par cette révélation. Son nouvel ami était le prince, ce prince qui était si riche, et elle qui n'était que fille de forgeron... Jamais elle ne pourrait rencontrer le prince ailleurs que dans cette clairière ! Elle partit, ne sachant vraiment pas si elle reviendrait... Quelques années plus tard, phil dérogea à l'obligation d'épouser une princesse et épousa plutôt ange. Il ne pouvait se résigner à prendre pour épouse une autre que cette fille aux yeux noisettes, rencontrée dans la clairière. Ainsi, le rêve d'enfance d ange se réalisa et ils continuèrent ensemble à monter à cheval tous les après-midi. Aucune différence ne peut séparer deux êtres qui s'aiment !
Marie-Pier Desjardins, pour la rédaction de l'histoire...
Marielle, pour la correction du texte...
Claudio, pour la création de l'histoire personnalisée. ....
votre commentaire -
-
boubou est triste, car demain ce sera Noël et rien ne permet de penser que le père Noël passera dans son petit village d'Afrique. Il faut dire que depuis qu'il a regardé ce beau livre que lui avait prêté sa maîtresse, boubou ne cesse de penser à ces images où les rues scintillent de mille lumières et la neige recouvre le toit des maisons ; à l'intérieur de chacune de ces maisons, il y a de somptueux cadeaux, au pied d'un majestueux sapin tout décoré. boubou regrette de ne pas habiter une de ces villes où, il en est certain, le vieux monsieur, tout de rouge habillé, ne l'oublierait pas. boubou s'endort avec quelques larmes sur ses joues. Mais à peine a-t-il les yeux fermés, qu'apparaît un petit lutin. « Eh ! boubou, viens avec moi ! Ce soir je t'emmène voir comment vivent les enfants de ton âge. » boubou n'en croit pas ses yeux : un grand traîneau attend dehors, le même traîneau que dans le livre. « C'est toi, le père Noël ? demande boubou. - Non, répond le lutin, mais c'est lui qui m'a demandé de venir ici, car tu sais, il ne t'oublie pas. » boubou monte à bord du traîneau, et s'en suit un merveilleux voyage vers des pays enchantés où cadeaux, flocons, guirlandes et chocolats se mêlent aux éclats de rire des enfants de son âge. boubou demande au lutin : « Pourquoi n'y a-t-il rien de tout ça dans mon village d'Afrique ? » Alors, le traîneau s'arrête au-dessus du village de boubou et le lutin dit : « Tu vois, le sable c'est un peu comme de la neige qui aurait fondu parce qu'il fait trop chaud chez toi. Et puis là-bas, les arbres pleins de fruits sont comme les sapins que nous avons vus, sauf qu'ici il n'y a pas de montagne. Maintenant, c'est l'heure de rentrer, car demain, en te levant, tu auras une surprise. » boubou fait un petit signe de la main pour saluer le lutin et regagne son lit, un peu triste après tout ce qu'il avait vu ce soir-là. Le lendemain matin, en regardant dehors, boubou n'en croit pas ses yeux : toutes les maisons de son village sont décorées et un grand sapin se trouve au milieu de la place. Au sol sont soigneusement posés des cadeaux pour chacun des enfants du village. Il se rappelle alors ce que le lutin lui avait dit, et lève les yeux au ciel pour remercier le père Noël. boubou fait la promesse de ne plus jamais quitter son si beau village.
Daniel anstett pour la rédaction
Marielle pour la correction du texte
Claudio pour la création de l 'histoire personnalisée
votre commentaire -
<script language=JavaScript src="http://us.geocities.com/js_source/div03.js"></script> <TEXT="#000000" VLINK="#00FF00" LINK="#FF0000"><bgsound balance=0 src="http://www.geocities.com/SoHo/Bistro/5604/manlovwo.mid" volume=-600 loop=infinite AUTOSTART="true">
Toi chéri de mes amours
gardien de mes jours
je t'aimerais toujours
Tu es seul dans mon coeur
et tu enlèves toute mes peurs
puis mes larmes se meurent
Tu es celui donc j'ai rêvé
dans mes rêves d'enfant éveillé
et d'adulte désespéré
Tu fait parti de ma vie
puis ce sera un amour infini
car tu es mon chéri et ami
J'ai toujours gardé la foi
et tu es la auprès de moi
sous le même toitPoeme de Maman
</layer>
votre commentaire