• Ma puce mon adorable gamine Je voudrais que ta vie se dessine Comme un peintre fait vivre sa toile Que sur ta vie tu lèves le voile Ce nom te va si bien Il te va comme couplet et refrain Mon bel amour Seras-tu une artiste un jour J'ignore quel sera ton destin La seule chose que je sais bien C'est que jamais je ne laisserai ta main Je t'aimerai a jamais c'est certain Tu grandiras Mais ne crains pas Il y aura toujours juste pour toi Le plus doux refuge aux creux de nos bras ....

    ....Merci à Helen


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    Amour de ma vie
    tu es avec moi dans ce grand lit
    car un grand lien nous unis

    Je suis à toi
    et avec ma plus grande joie
    je sais que tu es à moi

    Je ne cèsse de parler
    de toi mon bien aimé
    petit chéri adoré

    Mais quelques fois j'ai peur
    que ton amour ne meurt
    en même temps que les fleurs

    Mais comme je sais bien arroser
    alors tu cesseras de m'aimer
    que lorsque nous serons  enterré

     

                           Poeme de Maman







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  •  On voit dans les sombres écoles Des petits qui pleurent toujours ; Les autres font leurs cabrioles, Eux, ils restent au fond des cours. Leurs blouses sont très bien tirées, Leurs pantalons en bon état, Leurs chaussures toujours cirées ; Ils ont l'air sage et délicat. Les forts les appellent des filles, Et les malins des innocents : Ils sont doux, ils donnent leurs billes, Ils ne seront pas commerçants. Les plus poltrons leur font des niches, Et les gourmands sont leurs copains ; Leurs camarades les croient riches, Parce qu'ils se lavent les mains. Ils frissonnent sous l'œil du maître, Son ombre les rend malheureux. Ces enfants n'auraient pas dû naître, L'enfance est trop dure pour eux ! Oh ! la leçon qui n'est pas sue, Le devoir qui n'est pas fini ! Une réprimande reçue, Le déshonneur d'être puni ! Tout leur est terreur et martyre : Le jour, c'est la cloche, et, le soir, Quand le maître enfin se retire, C'est le désert du grand dortoir ; La lueur des lampes y tremble Sur les linceuls des lits de fer ; Le sifflet des dormeurs ressemble Au vent sur les tombes, l'hiver. Pendant que les autres sommeillent, Faits au coucher de la prison, Ils pensent au dimanche, ils veillent Pour se rappeler la maison ; Ils songent qu'ils dormaient naguères Douillettement ensevelis Dans les berceaux, et que les mères Les prenaient parfois dans leurs lits. Ô mères, coupables absentes, Qu'alors vous leur paraissez loin ! À ces créatures naissantes Il manque un indicible soin ; On leur a donné les chemises, Les couvertures qu'il leur faut : D'autres que vous les leur ont mises, Elles ne leur tiennent pas chaud. Mais, tout ingrates que vous êtes, Ils ne peuvent vous oublier, Et cachent leurs petites têtes, En sanglotant, sous l'oreiller.

    ....Sully prudhomme


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  • Pour toi j'irai sur la lune Pour y cueillir des fleurs de dune Et accouplant les étoiles Lierais un collier sidéral. Ne pouvant nous évanouir Il faut rester pour le dire Au vol de la tourterelle Qui vient tournoyer dans le ciel. Car tes yeux sont des lueurs Où naviguent mes plus belles pensées Elles scintillent dans mon coeur Tout au long de l'éternité. Si je te prends par la main C'est la fraîcheur du matin Que l'éveil de ta beauté Aura pour toujours enivrée. Jamais la douceur d'un rêve Ne saura éteindre tes yeux Et la clarté de tes cheveux Accueille le jour quand tu te lève. La mélodie de tes mots Séjournant dans mes souvenirs Je ne saurais les en bannir Les blottissant, là, bien au chaud. Car dans les cieux de cet été Tu as glissé dans les airs Le parfum de ce grand mystère Qu'est le dernier de l'être aimé. Anady0mene pour www.alazais.net

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