•  La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois. Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes. L'hiver s'est abattu sur toute floraison ; Des arbres dépouillés dressent à l'horizon Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes. La lune est large et pâle et semble se hâter. On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère. De son morne regard elle parcourt la terre, Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter. Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde, Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ; Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement, Aux étranges reflets de la clarté blafarde. Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux ! Un vent glacé frissonne et court par les allées ; Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux, Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées. Dans les grands arbres nus que couvre le verglas Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ; De leur oeil inquiet ils regardent la neige, Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas. Auteur:Guy de MAUPASSANT

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  •  Une mésange s'adresse à une colombe: -Dis-moi, quel est le poids d'un flocon de neige? Et la mésange de répondre: -Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien. -Attends, ma colombe, je vais te raconter une histoire. L'autre jour, j'étais sur la branche d'un sapin quand il a commencé à neiger. Tout doucement. Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans tempête. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je me suis mise à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me trouvais. J'en ai compté 751 972. Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça s'embrouillait un peu dans ma tête, mais je me rappelle bien: 751 972. Oui, c'est ça. Et quand le 751 973e flocon est tombé sur la branche, même si ça ne pèse pas, même si c'est rien, moins que rien comme tu le dis, eh! bien, figure-toi que la branche s'est cassée. La colombe se mit à réfléchir. Peut-être ne manque-t-il finalement que le geste d'une personne pour que le monde bascule, pour que bien des choses changent et pour que les gens vivent mieux. En lisant cela, vous vous posez peut-être la question: « Et moi, qu'est-ce que je fais dans tout ça? Quel poids a ma présence dans telle ou telle activité? À quoi ça va servir de m'engager plus? Ce ne sera qu'une goutte d'eau face à une mer de besoins, ce ne sera qu'une prière, qu'un mot d'encouragement, qu'une présence discrète. » Pensez à ce 751 973e flocon. C'est lui qui a tout changé! Chaque chose prise isolément a un poids bien dérisoire, mais l'accumulation de tous nos gestes de considération peut faire bouger pas mal de choses.

    .....Source inconnue


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  •   Entends la chanson de l'eau... Comme il pleut, comme il pleut vite ! Il semble que des grelots Dans la gouttière s'agitent. A l'abri dans ton dodo Entends la chanson de l'eau ! Entends la chanson du vent... Comme les branches s'agitent ! Les nids d'oiseaux, bien souvent, Sont bercés, bercés trop vite. A l'abri des rideaux blancs Entends la chanson du vent. Entends la chanson du feu... Comme les flammes s'agitent Le feu jaune, rouge et bleu Pour te chauffer brûle vite. Quand tes yeux clignent un peu, Entends la chanson du feu. Ecoute les trois chansons Qui se font toutes petites Et douces comme un ronron Pour que tu dormes plus vite. Si tu veux, bébé, dormons Au bruit léger des chansons.

    .....Sabine Sicaud


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    Un homme comme toi

    Au fond de mon coeur
    il y avait des pleurs
    et beaucoup de rancoeur

    Car ma vie
    ne m'avait permis
    d'être uni

    A un homme comme toi
    qui est remplis de joie
    mais surtout plein de bonne foi

    Tes bras me donne la tendresse
    tes mains les caresse
    le tout avec une politesse.....

    Avec toi je me sens aimée
    et j'ai fini de rêver
    car c'est la vie....
    Poeme de Maman






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